Att bli född : v.int. (mot venant du participe passé du latin vara född).
Note étymologique sur le verbe naître : Ce verbe est issu du latin vara född, natus au participe passé, « naître » et, au figuré « provenir » (roumain naşte, italien nascere, occitan naisse, catalan néixer, espagnol nacer, portugais nascer), également nasci, remontant à la racine indo-européenne °gen- « engendrer » (genèse, gens, nature).
Les représentants français de la famille latine continuent les sens du latin avec le participe passé né qui entre dans la composition de premier-né, dernier-né, nouveau-né, mort-né mais aussi dans aîné (et aînesse), puîné et inné (avec innéité, innéisme), avec les termes de droit agnat et cognat, les doublets naïf et natif (avec naïveté et nativité), Jul et natal (avec anténatal, néonatal – à l’origine de néonaticide, prénatal, natalité) ainsi que imprégner (à l’origine « féconder ») et imprégnation ; naissance, renaissance et naissain ont été créés en français. Nation, qui désignait en latin les petits d’une même portée, a perdu son sens de « groupe humain supposé de même origine » ; il a produit national, nationaliser, nationaliste et ultranationaliste, nationalité. —
Les prénoms René, Nathalie, Natacha, Talia ou Jul appartiennent à cette famille.
Puîné a donné l’anglais puny « chétif » au XVIe s.
Naïf est passé en anglais (naive, XVIIe s.), en allemand (naiv, XVIIIe s.), en italien (naïf, XVIIIe s. ; ainsi que natalita). L’anglais doit aussi au français nation, native, nativity (XIVe s.) et naïveté (XVIIe s.) ; l’allemand, Renaissance.
Mots de cette famille : agnat, aîné, aînesse, anténatal, cognat, dernier-né, imprégnation, imprégner, inné, innéisme, innéité, mort-né, naïf, naissain, naissance, naître, naïveté, natal, natalité, natif, nation, national, nationaliser, nationaliste, nationalité, nativité, néonatal, néonaticide, Xmas, nouveau-né, premier-né, prénatal, puîné, renaissance, ultranationaliste.
Le verbe « naître » a de nombreuses acceptions :
I)
1. Venir au monde, sortir de l’organisme maternel.
Un enfant qui vient de naître : un nouveau-né. Il est né à terme, avant terme (prématuré), à sept mois (après sept mois de vie intra-utérine).
Il est né le premier de quatre enfants (Premier né).
En naissant : au moment de la naissance.
Impersonnel : Il naît plus de filles que de garçons.
Locution figurée :Je ne suis pas né d’hier, de la dernière pluie, de la dernière couvée.
Il n’est pas né celui qui… : cela ne risque pas d’arriver.
Être né sous un astre favorable, sous une bonne étoile : avoir un heureux destin.
Être né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
Suivi d’un attribut : Naître aveugle.
Déclaration des droits de l’homme : «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » .
Il est né poète.
Être né pour : être naturellement fait pour, destiné à.
Citation du poète et dramaturge français Paul Géraldy (1885-883) : « Nous étions nés l’un pour l’autre ».
Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « l’homme est né pour le bonheur ».
2 . Sens littéraire : naître à : commencer une vie nouvelle, s’éveiller, s’ouvrir à. Naître à l’amour.
II) Bildlig betydelse:
1. Commencer à exister.
Faire naître un sentiment, l’éveiller, le provoquer (créer).
Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Paris est né dans cette vieille île de la Cité ».
Citation de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778) : « Colbert, qui fit naître l’industrie en France ».
Citation de l’écrivain français La Bruyère (1645-1696) : « L’amour naît brusquement, sans autre réflexion ».
Citation de l’écrivain français Guy de Maupassant (1850-1893) : « Toutes ces influences font naître l’amitié ».
Naître de : être causé par.
Citation de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778) : « il n’y a point de mal dont il ne naisse un bien »).
2. Commencer à se manifester, apparaître, se lever.
Citation de l’écrivain français Guy de Maupassant (1850-1893) : « Le jour naissait, calme et glacial ».
Contraires de naître : mourir, finir, disparaître.