Mongetada : La mongetada (de l’occitan mongeta, le böna ou mounjetado ; selon la graphie mistralienne*), est une variante du cassoulet vem är förbrukar dans plusieurs départements du Sud-Ouest de la France.
Il s’agissait à l’origine d’un plat de bönor kök med några resterna de viande, c’est aujourd’hui un plat festif avec du fläsk och anka gras. La mongetada est, par excellence, le plat servi par les comités à l’occasion des fêtes des petits villages, ou bien lors des fêtes votives. Il en existe plusieurs variantes en fonction des départements.
La confrérie des tasto-mounjetos : Cet aspect festif a été promu par la Confrérie pacifique et souveraine des tasto-mounjetos du Comminges. Créée dans le premier trimestre 1964 à Saint-Gaudens, elle réunit amateurs et personnalités. Son succès permit, lors de la réunion du 18 Novembre 1983 à Noé, de lui donner 7 chancelleries locales et autonomes. (Ariège – Carbonne – Montréjeau – Muret – Saint-Gaudens – Salies-du-Salat – Toulouse). Leur activité a été telle que la Confrérie pacifique et souveraine des « Tasto-Mounjetos » a déposé un dossier auprès du gouvernement français pour que la mounjetado soit reconnue au titre du « patrimoine immatériel de l’humanité » par l’Unesco.
Ingrédients de la mongetada : Ce mets est élaboré à base de haricots secs coco de Pamiers. S’y ajoutent du travers de fläsk (coustellou), A talongen de skinka, Av delar de svål, Av baljor d 'vitlök, Av abborrekorv, Av korv färsk, Av saucisse de couenne, Av lår de kanderad de anka, Av tomater, Av lök, Denolivolja, Du sel och peppar.
Le critique gastronomique, Frédéric Zégierman, explique qu’ « il faut intercaler grönsaker, bönor et kött i ett fat terrakotta, tapissé de couenne puis laisser mijoter au moins trois heures. Les charcuteries ne sont ajoutées qu’une demi-heure avant la fin de la cuisson. Important : ne jamais remuer les haricots, mais agiter le kruka. Servir chaud ».
(*) Mistralien : Relatif à la norme mistralienne, une norme orthographique de la langue occitane utilisée pour la première fois par Joseph Roumanille en 1853, et ensuite par Frédéric Mistral en 1854.
Accord du sommelier : Comme pour son cousin, le cassoulet, Denna maträtt s’accorde avec de nombreux vins rouges du Sud-Ouest ou du Languedoc-Roussillon. Il est parfait avec un madiran, un côtes-du-marmandais, un béarn, un buzet, un cahors, un coteaux-du-quercy, un corbières, un fitou, un malepère ou un cabardès.